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Djákuju!

Djákuju!

C’est le mardi 28 juin que la Mina Telghuis a officiellement ouvert ses portes à Kontich en tant que centre d'accueil collectif pour les réfugiés ukrainiens. Digital For Youth était de la partie.

À l'origine, la commune avait acquis le bâtiment de l'ancien cloître en prévision d’une extension de l'Altenapark adjacent, mais la guerre en Ukraine est venue bouleverser ce plan initial.

 

De fait, le bâtiment était prêt à être démoli, si ce n’est que les efforts conjugués de différents services communaux et de nombreux bénévoles ont abouti à affecter la Mina Telghuis à une autre destination : elle abrite désormais 5 familles ukrainiennes, qui ont fui la violence dans leur pays.

Digital For Youth à la rescousse !

À Kontich, quelque 63 réfugiés sont actuellement pris en charge par des familles d’accueil, ce qui ne va pas toujours de soi, comme l’explique le bourgmestre Bart Seldeslachts (N-VA) : "Dans certaines familles d'accueil, les jeunes ukrainiens passaient des journées entières sur leurs smartphones, ce qui a quelquefois entraîné des dissensions. En fait, ces jeunes suivaient les cours en ligne, mais l'impression ainsi créée a suscité un certain malaise au départ.

 

En offrant 10 portables à ces jeunes, nous leur ouvrons de nouvelles possibilités de s'instruire tout en prévenant ce genre de situations ambigües. Les portables seront utilisés à la Mina Telghuis ainsi qu’à l'école primaire locale De Schans.

Un été sous le signe des cours de néerlandais

Grâce à ce don, la commune est elle aussi en mesure d’organiser des cours d’été d’apprentissage du néerlandais pour les Ukrainiens. Kontich se veut être une commune où chacun se sent chez soi.

La conclusion, nous la trouvons dans ces paroles de Zarema, une Ukrainienne mère de cinq enfants, qui s’est approchée de nous en disant "Djákuju ! » - ce qui veut dire ‘merci’ selon l'interprète Nadja. Interrogée sur la différence que représentent les portables pour eux, Zarema a été très claire : "Sans les portables, il n'y a rien. Pour les enfants, c'est en fait un retour en première année, car ils doivent apprendre une nouvelle langue."

En un mot, grâce à votre soutien, nous avons cette fois encore fait le bonheur de nombreuses personnes. Merci !

PS : Nous avons-nous aussi eu droit à quelques délices ukrainiens, dont un délicieux bortsch ( soupe de betteraves rouges) et de savoureuses varenyky (boulettes en forme de demi-lune).

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Ukraine - Impressionnant et émouvant

Impressionnant et émouvant.

La guerre en Ukraine ne laisse personne indifférent. Nous aussi, chez Digital for Youth, nous avons été profondément émus par les images de cette zone de guerre, et par le flux de réfugiés qu'elle a déclenché. On estime que 10 000 enfants ukrainiens réfugiés se trouvent actuellement en Belgique. Eux aussi ont droit à une éducation de qualité.

Le ministre ukrainien de l'éducation le pensait également lorsqu'il a réactivé la plateforme d'apprentissage en ligne au début de la guerre. Pendant le confinement imposé par la crise sanitaire, cette plateforme avait été créée pour que les enfants puissent suivre des cours en ligne. Grâce à cette réactivation, les enfants du monde entier peuvent continuer à bénéficier d'une éducation de qualité, si la population doit fuir. Un coup de génie !

Ensemble, nous sommes forts

C'est dans cette optique qu'Oksana Senyczak, une bénévole d’origine ukrainienne, a été contactée par l'ambassade d'Ukraine. Elle a de bons contacts avec la communauté ukrainienne d'Anvers et joue un rôle pivot dans le cadre d’une initiative commune intéressante entre l'Action flamande pour les réfugiés et l'Antwerp International School (AIS).

Oksana touche un grand nombre d'enfants en âge scolaire par le biais de différents canaux. Le directeur d'AIS, Andreas Koini, a immédiatement mis plusieurs salles de classe à disposition. Et Véronique De Clerck, de Vluchtelingenwerk Vlaanderen, est venue nous demander des ordinateurs portables. En tant que moteur de cette coopération, nous lui avons demandé sa réaction : "C'est incroyable ce que nous avons réalisé en si peu de temps. Nous ne nous connaissions pas, mais nous nous sommes rencontrés par hasard et nous travaillons fantastiquement bien ensemble."

Connexion rapide

Pour réduire le déficit d'apprentissage, des ordinateurs portables ont été livrés d'urgence. Mais il y avait un petit problème : en Ukraine, ils utilisent un clavier différent. Nous avons donc fait fabriquer des autocollants qui convertissent n'importe quel clavier en écriture cyrillique. Sylvie et Sanne ont personnellement apporté ces autocollants à Anvers. Un moment idéal pour faire connaissance avec les enfants. Et, bien sûr, avec l'équipe grâce à laquelle tout cela est possible.

Des enfants d'âges différents sont assis ensemble dans une salle de classe, mais grâce aux casques, ils peuvent suivre leurs leçons en ligne individuellement. Ils reçoivent le soutien d'enseignants qui ont également fui leur pays. Ceux-ci guident les enfants jour après jour, mais ils donnent également des cours d'anglais. La communication avec les non-Ukrainiens n'est pas facile pour la plupart des enfants. Les enfants ne sont pas seulement connectés aux cours en ligne : ils sont également solidaires les uns des autres.

C'était génial de les voir s'entraider, par exemple avec les autocollants.

L'intégration des classes ukrainiennes à l'école s'est parfaitement déroulée. C'est logique pour une école qui compte 14 nationalités différentes parmi les élèves et pas moins de 29 parmi les enseignants.

La solidarité est l'une des principales préoccupations de l'école. Le directeur Andreas Koini le confirme : "La solidarité avec la population ukrainienne est énorme au sein d’AIS : dons de vêtements, marchandises gratuites dans un supermarché artisanal,... Il y a même eu une course à pied qui a rapporté 4000 euros."

Pour conclure cette visite intéressante, on nous a demandé des ordinateurs portables supplémentaires. Nous nous ferons un plaisir de les livrer. Y compris les autocollants :)

En route pour Link !

En route pour Link !

Digital for Youth a pu jeter un œil chez "Link in de Kabel". Depuis plus de 20 ans, cette organisation basée à Louvain s'efforce de familiariser et sensibiliser les enfants au numérique. 

Le corona, tout le monde a son propre avis sur le sujet... Une chose est sûre toutefois : le virus a définitivement mis le doigt sur la fracture numérique. L’enseignement en ligne, la nouvelle norme, apparaît générateur de lourdes difficultés pour bon nombre de familles.

 

Afgelopen jaar steunden we 86 projecten met in totaal 3.852 laptops. Geweldig, niet? Maar dit succesverhaal had ook voor ons een wrange nasmaak: door de corona-maatregelen konden we geen enkel van deze projecten een bezoekje brengen.

Link in de Kabel

Heureusement, la liberté enfin retrouvée nous a permis d’aller voir de plus près le travail effectué par de "Link in de Kabel". Depuis plus de 20 ans, cette association sise à Louvain s'attache à éduquer les enfants et les jeunes aux compétences numériques et à la résilience numérique. Elle dispose à cet effet d'une très large gamme de produits, qui vont du pilotage de drones à la fabrication de robots mobiles avec des blocs Lego. Bien entendu, c’est surtout le volet numérique qui a mobilisé notre attention. C’est pourquoi aux 30 ordinateurs portables déjà reçus, nous allons en ajouter 40 supplémentaires le mois prochain.

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La plus belle réalisation.

Link in de Kabel était invitée au Kettebende, centre d’animation pour jeunes installé à Wilsele-Dorp, où s’éclataient des enfants de 8 et 9 ans super enthousiastes. Pendant 5 minutes, l’accompagnateur Bert Van Bael a expliqué le co-spaces.io, un environnement d'apprentissage numérique qui offre aux enfants une formule de création simple et facile de leur propre univers 3D animé. Et de fait, il a suffi d’une demi-heure pour voir les enfants exposer fièrement les résultats de leur créativité débridée. A l’image d’Adeyan, 8 ans, qui s’est écrié devant toute la salle : "C'est la plus belle réalisation que j’aie jamais faite !" Un cri du cœur qui nous a bien sûr comblés d’aise, Bert comme nous-mêmes.

Une cadre plus large

Le programme de Link in de Kabel est déjà très étoffé, mais ce petit moment d’émotion s’inscrit en fait dans un contexte bien plus large. Ce show servait en effet de teaser pour une session d'une semaine qui sera organisée plus tard cette année, où les enfants seront appelés à créer une histoire complète dans leur propre univers numérique: inutile de préciser que nous sommes d’ores et déjà très impatients d’en découvrir les résultats. Cette émotion, nous l’avons retrouvée aussi auprès de Jasmien Jossart, monitrice de Kettebende. Interrogée sur sa vision de Link in de Kabel, elle ne tarit pas d’éloges, du genre : "Ils ouvrent les yeux des enfants sur les possibilités des ordinateurs portables"

Bref, il n’est que logique que nous soutenions et continuions à soutenir Link in de Kabel qui, au travers de ses propres méthodes créatives, contribue à réduire la fracture numérique et à transmettre toute sa passion. Et qui sait, peut-être verra-t-on se lever un nouveau "Walt Disney" parmi ces enfants.